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  • Photo du rédacteurNathalie986

G1/ Chapitre 1 : de galères en réussites


Je vous présente mon challenger. Il s’appelle Victor Valrose et vient de s’installer à Britechester avec l’espoir de s’inscrire à la Fac, et de jolis rêves d’avenir.


Il a posé ses bagages sur un terrain acheté avec ses dernières économies, mais ce n’est pas grave. Victor reste optimiste. La neige au printemps, c’est un signe, non ?


En plus, il est sur le campus, à deux pas des amphis. Tout devrait bien se passer. On y croit !


Sauf que... Victor a vécu des moments bien difficiles... Mais quand on a plus un sou, il faut bien trouver de quoi se nourrir, non ? Et peu importe d’où ça vient...


Oh non, ça n’a pas été rose tous les jours...


Et si Victor a perdu un peu de son optimisme, sa bonne sa bonne vieille douche contribuait à lui remonter le moral.


Les étudiantes du campus, aussi. Elles avaient certainement eu pitié de lui, à le voir revenir, souvent crasseux et abattu. Il n’y avait qu’à regarder leurs moues dédaigneuses. Mais peu importe, leur cake aux fruits, aussi douteux soit-il, ne venait pas des poubelles.


Et puis, il aurait bientôt à manger. Il avait trouvé deux graines, dans les poubelles d’Evergreen et une autre, en pêchant. Il espérait juste qu’il arriverait à les faire pousser.


Ses escapades lui avaient également permis de rencontrer Karine. Ils avaient tout de suite sympathisé, et elle ne s’était pas renfrognée lorsqu’il lui avait raconté comment il survivait.


Au contraire, cela l’amusait beaucoup, et elle était consciente des trésors enfouis qu’on pouvait trouver au fond de ces bennes.


Grâce à ses méthodes de recherches peu reluisantes, Victor a fini par s’aménager un joli petit coin pour vivre. Certes, il devait encore dormir sous sa tente car il ne pouvait pas déplier son canapé-lit, et il devait aussi réparer la plupart des objets qu’il ramenait, mais ça commençait à aller mieux, et le moral du jeune homme remontait.


Il pouvait même manger du poisson frais, puisque ses prises étaient de plus en plus fructueuses. Et ses brochettes de poisson n’étaient jamais les mêmes.


Grâce à ses petits boulots, il put enfin réunir les 75 § pour son inscription à l’université. Trois bourses lui furent accordées. Victor était aux anges. Il touchait du doigt son rêve.

Il n’avait, malheureusement, pas eu le niveau pour accéder à un cursus prestigieux, mais il se donnerait les moyens d’y arriver et obtiendrait son diplôme. Britechester restait, tout de même, une université cotée.


Il avait fallu se mettre sérieusement au travail, les études restant la priorité de Victor.


Bien sûr, il continuait ses petites excursions à Evergreen Harbor, et réparait toujours ses trouvailles, même si elles ne pouvaient fonctionner sans électricité. Bricoler le détendait et il considérait cela, davantage comme un loisir, que comme une corvée.


Le jour de la fête de l’amour, notre botaniste en herbe avait invité la belle Karine, pour faire une promenade et, il avait finalement trouvé le courage de lui offrir la rose qu’il gardait sur lui, depuis le début de leur rendez-vous. Karine en fut très émue.


Elle enlaça joyeusement Victor, et lui offrit un cadeau en retour. Le jeune homme était heureux. Il sentait que quelque chose de plus fort que l’amitié, était en train de naître entre eux.


 

Ces derniers temps, Victor avait trouvé une astuce pour récupérer de nouveaux plants. Il passait la nuit aux endroits stratégiques, en profitant parfois pour réviser, puis, au petit matin, il récoltait ce que la nature lui offrait.


Il n’était jamais déçu.


Les petits boulots que Victor acceptait, le menaient principalement sur la plage, et avaient très souvent un délai de réalisation très court, ce qui le conduisait parfois à des situations inconfortables, mais cela valait la peine car ces petits boulots pouvaient être très lucratifs. Les mieux payés venaient de riches bourgeois qui n’osaient descendre eux-mêmes dans la grotte de Sulani pour y trouver des trésors enfouis.


Victor connaissait cette grotte par cœur, à présent, et il revenait rarement bredouille de ses investigations.


Il avait bien tenté de proposer son aide aux habitants d’Henford-on-Bagley mais, pour le moment, il ne possédait que très peu des produits dont ils avaient besoin. Peut-être plus tard... En attendant, il troquait ses récoltes contre de nouveaux plants, et cela lui suffisait ; d’autant que l’épicière acceptait souvent de marchander.


Il faut dire qu’il possédait maintenant un jardin digne de ce nom, qu’il bichonnait dès qu’il était chez lui.


Son environnement s’était également enrichi d’un vrai lit et d’un lavabo, alors pourquoi pas construire une maison. Elle serait minimaliste mais, au moins, il aurait un toit sur la tête.


Et il avait enfin bâti son petit « chez lui ».


Il continuait, malgré tout, à dormir dehors et à fertiliser le buisson mais rien ne pressait. Il finirait par amener l’électricité jusqu’à lui et à aménager plus « royalement » sa maison.


Il prit quelques photos, puis fila jusqu’au campus pour les envoyer à Karine, et assister à ses cours.


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