Nathalie986
Semaine 5
Deuxième année - Eté
Après avoir travaillé toute la matinée, nous avons cette belle journée d’été en allant à la fête de la musique de Willow Creek. La mairie avait organisé un concert en plein air et nous ne voulions pas rater cela. Il est des évènements qui ne se reproduisent pas de sitôt.

Les enfants nous ont rejoint en fin d’après-midi après leur réunion de scouts, à temps pour voir Glass Animals se produire.

Ils étaient enchantés, et heureux de participer à une fête où il y avait autant de monde et, en plus, ils étaient devant la scène ! De quoi avoir plein de choses à raconter à leurs petits camarades de classe le lendemain.
Nous aperçûmes un peu plus loin Stéphanie et son mari, ainsi qu’Elsa.

Nous étions heureux de nous revoir et profitâmes de l’entracte pour nous donner des nouvelles. Les enfants de mes deux amies avaient bien grandi eux aussi, notamment Romain, le fils d’Elsa qui avait intégré le lycée.
Thérèse interrompit nos conversations passionnées lorsqu’elle vit Bebe Rexha arriver sur scène.

L’heure n’était plus à la discussion. Les notes s’envolaient vers nous et la voix chaude de la chanteuse emplissait l’air.

Cela n’empêcha pas Thérèse de laisser exprimer énergiquement sa joie.

Tout le monde était dans l’ambiance et nous n’étions pas prêts d’oublier cette magnifique soirée.

En rentrant, les enfants étaient tellement fatigués qu’ils ne demandèrent pas leurs restes pour aller se coucher mais ce ne fut pas avant d’avoir accroché au mur leurs billets de concert, témoignages éternels de ce fabuleux moment.

Pour Yvon et moi, la fin de soirée fut toute autre. Yvon se chargea de sortir Tessie pour qu’elle fasse ses besoins...

... tandis que je dus réparer une nouvelle fois la station de pétillerie...

... avant d’aller m’occuper de mes plantes. La vie à la ferme ne s’arrêtait malheureusement pas lorsque nous sortions.

Le lendemain matin, le réveil fut difficile mais je me poussai tout de même hors du lit avant d’aller déballer mon étal. Le café m’avait redynamisée et j’étais prête à affronter mes clients.

Je fis une petite sieste dans l’après-midi et heureusement car les enfants arrivèrent à la maison avec un projet scolaire chacun. Toute la famille s’y colla. Nous commençâmes par le projet de Thérèse.

A quatre, nous réussîmes à assembler son système solaire à une vitesse défiant celle de la lumière. Notre fille était enchantée.

Nous avions à peine entamé le projet de château médiéval de Mathurin que celui-ci se sentit mal, et il était couvert de plaques sur le visage.

Ce sont les paroles de sa sœur qui nous alertèrent car Yvon et moi étions complètement concentrés par le projet.
- Qu’est-ce que t’as, Thurin ? T’es tout rouge !
- Ma tête... elle tourne...

Le petit était bouillant. Je lui donnai un sirop contre la fièvre puis l’envoyai s’allonger sur le canapé. Il se réveilla à l’heure du dîner mais n’avala rien...

... et il se rendormit à nouveau alors que nous nous étions tous installés au salon pour y passer la soirée. Au moins ses plaques avaient-elles disparu. Il avait certainement pris un coup de froid la veille au soir. Il faut dire, que nous étions restés au parc jusqu’à minuit et que les températures s’étaient considérablement rafraîchies bien avant que nous ne rentrions.

Le lendemain, j’appelai l’école pour excuser l’absence de Mathurin. Il se leva vers treize heures avec une grosse faim. Il allait nettement mieux et se jeta sur le reste des brochettes que son père avait préparées pour le repas de midi, repas que nous avions pris sans lui.

Je fus soulagée de constater qu’il n’avait plus de fièvre et nous pûmes reprendre l’entraînement de Tessie. Les travaux que nous effectuions à l’arrière de la maison n’avaient même pas réveillé notre fils ce matin.

Tessie s’en donnait à cœur joie sur le parcours de dressage et Yvon et moi étions très fiers d’elle. Yvon me disait que nous aurions pu l’inscrire à des concours mais j’étais contre cette idée.

Ma chienne adorée n’était pas une bête de foire et je n’avais pas envie qu’elle se donne en spectacle. Nous faisions cela à la maison, juste pour nous amuser et Tessie était très douée.

Peu avant quinze heures, les entrepreneurs finirent les travaux d’aménagement extérieurs que nous leur avions commandés et réglés grâce à mes ventes.
Derrière le jardin, nous avions à présent une piscine naturelle avec un coin barbecue pour la belle saison et les jeux des enfants avaient été déplacés sous les arbres, derrière la piscine.


La première chose que fit Thérèse en rentrant de l’école fut d’aller faire de la balançoire et son frère se fit une joie de la rejoindre pour s’amuser à son tour. Son repas l’avait visiblement revigoré et je leur proposai à tous deux de venir étrenner la piscine.

Nous y restâmes jusqu’en début de soirée. Il faisait tellement chaud que l’eau fraîche nous faisait le plus grand bien et, même Tessie se joignit à nous.

Ce soir-là, nous dinâmes sur notre nouvelle terrasse. Thérèse nous apprit que son frère voulait avoir un chat mais qu’il n’osait pas nous le dire.

Nous n’étions qu’à moitié surpris car, si Mathurin n’avait pas voulu nous en parler, nous avions déjà constaté qu’il caressait tous les chats du quartier.
- Tessie, elle est toujours avec Thérèse, nous dit-il. Et moi, j’aimerais vraiment avoir mon chat.

Nous en discutâmes lorsque les enfants furent couchés. Nous avions déjà un chien mais pourquoi pas un chat ? Après tout, il serait bien utile pour chasser les souris indésirables qui se faufilaient parfois dans la bâtisse.

Yvon était d’accord avec moi. Nous avions dit à Mathurin que nous lui donnerions une réponse le lendemain après l’école mais il aurait la surprise de trouver son chat. Yvon se proposa de contacter l’agence d’adoption.

L’employé de l’agence d’adoption des animaux arriva le lendemain en fin de matinée pour nous présenter un petit chaton au pelage blanc et roux appelé Cahouète.

Il était tout petit et si mignon. Moi qui étais une amoureuse des chiens, j’avoue que je craquais devant cette merveille.

Yvon termina notre évaluation auprès de l’homme qui avait, sans aucune gêne, emprunté notre fauteuil à bascule.

L’entretien s’était bien déroulé et il nous salua « cordialement » au bout d’une heure.

- Hé ben ! On ne peut pas dire que l’amabilité l’étouffe, celui-là !
- On s’en moque. On a Cahouète, c’est tout ce qui compte.

Yvon et Tessie purent enfin faire la connaissance de notre nouveau compagnon...

... tandis que je fis un saut en ville pour acheter de quoi faire un petit coin à notre chat.

Nous sortîmes ensuite prendre l’air au jardin. Cahouète s’amusait de me voir me balancer et sautillait partout. Il était très marrant.

Mathurin, lui aussi, sauta de joie en rentrant de l’école sous le regard attendri de sa sœur. Son nouvel ami était là et il ne s’y attendait pas du tout. Il avait eu peur qu’on ne lui oppose un refus.

- Tu vois qu’il fallait en parler à Papa et Maman !

- Tu as raison. Si j’avais su, je leur aurais demandé plus tôt. Tu viens faire une bataille de bombe à eau ?

Sauf pour Thérèse qui, si elle adorait nous viser, n’appréciait pas d’être la cible de nos bombes et elle le faisait savoir.

Son père en profitait alors pour en rajouter et ça se finissait généralement en bonne partie de rigolade.

Cet été-là, il avait fait très chaud, si bien que j’entrainais Tessie à la nuit tombée afin qu’elle ne souffre pas de la canicule.

Je faisais de même avec les corvées qui demandaient un effort physique pendant que Cahouète buvait l’eau de la lessive.

Je ne sais pas si la canicule en était responsable mais nous perdîmes cette année-là notre deuxième élevage de vers qui s’enflamma subitement. Il fut remplacé ensuite par des criquets. Une chance qu’Yvon ait réagi rapidement car nous aurions pu perdre également les scarabées.

L’arrivée de Cahouète nous donna du travail supplémentaire. Le jeune chaton faisait régulièrement des bêtises et se plaisait à ignorer la litière que nous avions installée dans la salle de bain. Heureusement, Thérèse était toujours partante pour donner un coup de main et pestait aussi après Mathurin qui ne nettoyait pas derrière son chat.

Ce jour-là, Yvon avait commencé à s’intéresser de près à la mixologie. Nous avions un bar depuis peu et il s’était mis à étudier les recettes de différents cocktails. Je lui avais donc acheter un shaker dont il s’était empressé de se servir.

Pendant ce temps, je continuais inlassablement mes brocantes, avec toujours autant de succès.

Quelquefois, nous arrivions à prendre du temps rien que pour nous-mêmes. Yvon aimait beaucoup se promener sur la plage avec Tessie.

J’en profitais alors pour me détendre au soleil et parfois même y faire une sieste d’une petite heure.

Mais surtout, j’appréciais le calme avant que tout mon petit monde ne rentre...

Mais, à s’endormir au soleil, voilà ce qui pouvait arriver...

Les tâches ménagères ne cessaient jamais en plus du travail de la ferme à proprement parler et, j’avoue qu’avec la chaleur, je me sentais parfois épuisée.

Les enfants, eux, vaquaient à leur train-train. Nous leur avions acheté un établi de petit scientifique car ils en avaient besoin de réaliser de petites expériences pour leurs réunion de scoutisme.
Je n’étais pas toujours très rassurée surtout lorsque celles-ci produisaient des étincelles, mais Thérèse avait l’air de maîtriser.

Mathurin, quant à lui, n’avait d’autres préoccupations que son chat. Il passait le plus clair de son temps avec Cahouète et trouvait chaque jour de nouveaux trucs pour l’amuser.

Thérèse s’intéressait de plus en plus aux activités de la ferme. C’est ainsi qu’Yvon prit son temps pour l’initier à la fabrication de bougies que lui-même avait laissé tomber car il s’était aperçu que je ne les vendais plus.


Un matin, Thérèse poussa un cri qui me fit sortir en courant :
- Regarde, Maman ! La benne a complètement débordé !
Je lui expliquai que c’était malheureusement souvent le cas car certains PNJ ne se gênaient pas pour vider leurs déchets dans notre benne personnelle.

Je montrai à Thérèse qu’il ne fallait pas hésiter à fouiller la benne car parfois nous pouvions y trouver des trésors insoupçonnables. Elle rigola bien en voyant sa maman y plonger la tête la première.

Cela lui plut tellement qu’elle me demanda l’autorisation d’y aller aussi.

Je la vis disparaître tout entière dans la benne et en ressortir quelques minutes plus tard, agile comme une gazelle.

- Maman, je crois que j’ai trouvé un trésor...

Thérèse avait trouvé un ordinateur portable que nous nous étions empressées d’apporter à Yvon. Il s’y connaissait un peu en électronique et nous espérions qu’il puisse le réparer.

- Alors ? Qu’est-ce que tu en penses ?
- Je te dirai ça tout à l’heure, ma chérie.

Et, quelques heures plus tard, j’entendis mon mari s’exclamer qu’il avait réussi.

Nous avions prévu de donner l’ordinateur à Thérèse étant donné que c’était elle qui l’avait remonté de la benne mais elle l’offrit généreusement à son frère car elle préférait de loin être dehors ou s’activer manuellement. Mathurin, lui s’appropria rapidement son nouveau « jouet » et ne le quittait plus, au grand désespoir de Cahouète.

Le chat accumulait les bêtises et la dernière en date était de monter allègrement sur les plans de travail.

Yvon ne cessait de rouspéter après lui...

... mais il s’en moquait royalement, recommençant la même bêtise et snobant malicieusement mon mari.

La vie poursuivait son cours.

Nous avions investi dans deux générateurs car nous nous retrouvions régulièrement à cours d’électricité et nous voulions être complètement autonomes.

Le passage du temps était néfaste à notre plomberie qui nous lâchait souvent.

Mathurin faisait mine de s’y intéresser lorsque son Papa réparait mais Yvon sentait bien qu’il restait près de lui par politesse. Dès que la réparation était achevée, il courait, soulagé, vers son ordinateur.

Ce jour-là, les enfants nous informèrent que leur prochaine réunion de scout se déroulerait dans la forêt de Granite Falls.

Ils étaient ravis car ils allaient cueillir des plantes et attraper des insectes qu’on ne trouvait pas dans notre région.

Yvon et moi étions alléchés par cette sortie, aussi nous décidâmes que nous irions aussi à Granite Falls le samedi suivant. Nous y louerions un chalet pour la journée et la nuit, et les enfants seront sur place pour se rendre à leur réunion. Un peu de changement ne nous ferait pas de mal.

Ce jour-là, Tessie avait vieilli.

Elle faisait maintenant des choses qu’elle n’avait jamais fait auparavant, comme boire l’eau des toilettes. Il faut dire qu’il faisait très chaud.

Cahouète, d’ailleurs, ne s’était pas privé pour nettoyer la flaque d’eau qu’Yvon avait oublié d’éponger.

Nous partîmes le samedi de très bonne heure en direction de Granite Falls et nous arrivâmes en début de matinée pour y découvrir de magnifiques paysages ainsi que le superbe chalet que nous avions réservé pour notre petit séjour.

Les enfants s’empressèrent d’investir la petite tente qui se trouvait là, pour y jouer à l’abri du soleil...

... tandis qu’Yvon fit un plongeon dans la piscine et que je m’installai à l’ombre d’un grand sapin. Nous avions, ici aussi, un temps caniculaire mais la forêt environnante rendait les températures plus supportables qu’à Brindleton Bay.

J’allai tout de même faire un tour dans la forêt pour me rafraîchir un peu, laissant mon mari qui ne semblait pas vouloir sortir de la piscine. Je découvris alors un petit passage au milieu d’un buisson, entre deux gros rochers, et je m’y engouffrai.

Lorsque j’arrivai de l’autre côté, je fus émerveillée par le paysage qui s’offrait à moi. J’avais l’impression d’être dans un décor digne d’un tableau de maître. L’air ici était beaucoup plus respirable.

Je me promenai tranquillement en admirant la nature environnante lorsque je tombai sur une petite maison au milieu de nulle part. Une vieille dame était en train d’y arroser ses plantes. Elle avait un très beau jardin.

Elle m’invita chaleureusement à m’asseoir avec elle. Elle ne voyait presque personne et elle était heureuse d’avoir un peu de compagnie. Nous sympathisâmes très vite. Elle me raconta qu’elle vivait ici en ermite et qu’elle veillait à la protection de toutes les espèces de la forêt. Je lui racontai alors ma vie à la ferme et comment j’en étais arrivée là.

Devant mon enthousiasme, et sûrement aussi parce qu’elle reconnaissait en moi une amoureuse de la nature, elle me confia la recette maison de l’engrais qu’elle utilisait pour ses plantes :
- Vous verrez, il est extraordinaire. J’ai mis des années à le concocter mais au moins, il n’agressera pas vos plantations.

Je la remerciai vivement puis elle me laissa car elle avait encore beaucoup de travail. Malgré tout, elle déclina ma proposition de l’aider. Quelle magnifique rencontre !

Ces plantes et insectes ne se trouvant pas chez nous, j’en profitai alors pour partir à la recherche des espèces dont j’avais besoin pour réaliser le fameux engrais qu’il me faudrait ensuite faire infuser.

En rentrant à la maison, je trouvai Mathurin planté devant l’immense téléviseur en train de regarder la chaîne préado. Ça devait lui changer du téléviseur pingouin que nous avions à la maison...

Thérèse, fidèle à elle-même, était dehors en train de faire quelques longueurs dans l’eau fraîche.

Yvon, lui, avait décidé de pêcher notre repas de midi.

Heureusement, j’étais rentrée à temps pour cuisiner car nous ne devions pas déjeuner trop tard étant donné que les enfants avaient rendez-vous avec leur groupe de scouts à 14 heures.

Thérèse resta avec moi pour discuter tandis que je préparais le poisson. Elle était éblouie par la dextérité dont je faisais preuve pour le retourner dans la poêle et me déclara qu’elle aimerait bien être aussi douée que moi lorsqu’elle serait plus grande.

Mathurin avait lâché la télé et s’était rapproché de nous en sentant les bonnes odeurs de cuisine, mais il se mit tout de suite à pianoter sur son ordinateur, qu’il n’avait pas oublié d’ajouter à ses bagages.

Il fallut presque se fâcher pour qu’il enlève son ordinateur afin de pouvoir mettre le couvert mais nous y sommes parvenus. Heureusement, même si notre fils était un geek en puissance, il aimait toujours se rendre à ses réunions de scouts, ce qui nous rassurait un peu.

Les enfants avaient hâte de partir à la découverte de la forêt et leur proche randonnée fut l’objet des discussions durant tout le repas. Yvon leur demanda de rapporter les espèces qui me seraient utiles pour concocter mon engrais maison.

- Papa ! On sait même pas à quoi ça ressemble, ces trucs ! lui répondit Thérèse.

Après avoir laissé les jumeaux aux bons soins de leur chef de scout, Yvon et moi partîmes ensemble pour récolter ce dont j’avais besoin. J’avais déjà quelques spécimen mais j’en voulais un peu plus.
Nous découvrîmes alors d’autres espèces que nous ne connaissions pas.

En nous enfonçant dans la forêt, nous croisâmes le groupe des scouts et je retrouvai les champignons dont j’avais besoin ainsi que d’autres variétés de plantes qui nous étaient inconnues. Je me chargeai de la cueillette tandis qu’Yvon partait à la chasse aux insectes.
L’après-midi fut fructueux.

Le lendemain matin, nous prîmes notre petit déjeuner de bonne heure puis allâmes récupérer de l’eau avant de partir.

Il était temps pour nous de rentrer à la ferme. Au revoir, joli chalet et à très bientôt sûrement.

Lorsque nous arrivâmes, en fin de matinée, à la maison, Tessie fit la fête à Thérèse et Cahouète vint quémander des câlins à Mathurin. Les animaux étaient heureux de nous revoir même si je savais qu’Elsa en avait pris grand soin pendant notre absence.

La première chose que je fis après avoir défait nos bagages fut de me lancer dans la réalisation de la recette de l’engrais que m’avait donné la vieille ermite.

Et j’en versai ensuite sur mes fruits du dragon. J’avais hâte de voir ce que ça donnerait une fois qu’ils seraient sortis de terre. Je plantai le reste des récoltes dans le jardin...

... puis je m’activai de nouveau à la confection de mes gâteaux au miel, après avoir lancé la station de pétillerie.

Jérôme vint me rendre visite dans l’après-midi et j’en profitai pour le remercier de s’être si bien occupé de nos animaux avec sa femme. Il m’avoua qu’ils avaient aussi profité de la piscine mais je l’espérais bien étant donné que je leur avais surtout conseillé de ne pas hésiter.

Peu avant la tombée de la nuit, je me rendis à Evergreen Harbor pour y recycler de vieux déchets qui encombraient le garage.

Et voilà ! Notre journée bien remplie était terminée. Nos petits griffons étaient devenus des licornes. Nous avions à présent un chat, une piscine, deux générateurs et une nouvelle recette d’engrais. Nous étions au dernier jour de l’été. Mon mari me souriait et nous étions heureux.

Note : le chalet de Granite Falls est une création de Reverlautre que vous trouverez sur la galerie.
Bonus:
La bâtisse à la fin de l'été :


